De 2014 à 2015, plusieurs patients ont été victimes d’un mauvais dosage de leurs injections, qui aurait pu leur couter la vie.
D’abord, le 20 février 2014, une patiente avait vu le dosage de son somnifère multiplié par dix, somnifère administré par SAP, qui avait été mis en place quelques heures auparavant. Un événement similaire se produisit le 20 septembre avec un autre patient ; Celui-ci devait recevoir une injection d’Héparine de 3ml/heure, avant que l’on se rende compte qu’elle était passée à 100ml/h. Et dans la même journée, une patiente reçoit une dose d’insuline de 90ml/h au lieu de 4, dû à un dérèglement de la seringue automatique.
La situation atteint son paroxysme le 31 octobre, lorsqu’une patiente se trouve en danger de mort. Elle avait reçu une piqûre d’insuline sans que son état ne le prévoie. Me Caroline DEREME, avocate de la famille, s’indigne au procès : « Que se serait-il passé, si cette dame de 90 ans n’avait pas réussi à marcher jusqu’au PC infirmier ? ». Et puis, le 14 janvier 2015, lorsque les draps d’une patiente sont inondés du liquide de sa perfusion ; la tubulure avait été dévissée.
Malgré une enquête interne menée, personne n’a jamais su de quoi il retournait.
Me Caroline DEREME est spécialisée dans plusieurs branches du droit, et notamment le droit médical et préjudices corporels.
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